Collectif
2014
Éditions Hélène Jacob
Bon, j’ai été intriguée par le titre et puis, je me disais que ça pourrait être drôle. En réalité, il y a de nombreux points sur lesquels j’ai été gênée ou déçue.
Je m’explique : il y a donc 21 nouvelles et déjà, je trouve que c’est trop. De toute manière, 50 nuances pour la référence ça aurait été vraiment trop, mais je ne comprends pas s’il y a une référence pour ce 21 ou si c’est simplement le nombre d’auteurs qui ont participé. Parce que du coup, je pense qu’il aurait pu être plus judicieux de n’en mettre que la moitié, ça aurait été plus léger et pourquoi pas un autre thème pour les autres auteurs. D’autant plus, que je pense qu’il y avait des règles, plus ou moins imposées : en effet, la plupart des personnages ont un prénom/nom qui commence par M, il y a également plusieurs Lucas. On retrouve plusieurs fois le thème de l’interrogatoire de police, des démences de toutes sortes, etc. Par 21 nouvelles, ça fait une répétition un peu lourde.
De plus, la plupart des nouvelles sont relativement similaires et explorent la thématique des voisins de la même manière, elles ne se distinguent pas assez entre elles.
Malgré tous ces petits défauts, j’ai bien aimé 3 nouvelles.
La première « Le bus de 15h20 » a la bonne originalité de déplacer le thème de voisinage aux voisins à usage unique comme ils disent dans Fight Club, c’est-à-dire les voisins éphémères que l’on peut côtoyer dans les transports en commun.
« Le Nom de la voisine » revisite le mythe de l’Eden, d’Adam et d’Eve et donc des premiers « voisins ».
Et dans « Aucun contact physique » l’idée de ce monde futuriste est particulièrement intéressante et mériterait d’être exploitée dans une plus grand texte, peut-être pas sur le sujet des voisins, mais sur l’univers et le mode de vie des humains à cet époque-là.
J’ai été assez sévère dans mes critiques, mais en réalité, c’est surtout que je trouve qu’il y a trop de nouvelles, du coup on se perd entre les histoires parfois similaires. Je pense que moins de nouvelles auraient plus mis en valeur le recueil dans son ensemble !
Par ailleurs, d’un point de vue technique, je trouverais super pour les chroniqueurs de savoir le nombre de pages que comporte l’ouvrage qu’ils choisissent de critiquer, tout simplement, ça serait plus facile pour ajuster ses choix de lecture selon le temps qu’on a !
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Girl kissed by fire 
je ne sais plus si je t’avais dit avoir beaucoup aimé ta nouvelle..
(je perds la boule, c’est horrible ^^ )
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Non, tu ne m’en avais pas parlé au final.
alors grande question de la mort qui tue (^^). Pour toi le narrateur, c’est un homme ou une femme ?
merci en tout cas, si elle t’a plût, je suis bien contente !
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une femme! d’où mon étonnement à la fin puisque pour moi le meurtrier était un homme ^^
du coup… j’attends que tu me donnes la bonne réponse et selon, je relirai ta nouvelle ^^
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En fait il n’y a pas de réponse, mais ton point de vue est intéressant ! à aucun moment dans le récit je n’utilise de pronom pour désigner le personnage et toujours des mots comme celui-ci (le personnage, qui peuvent parler à la fois d’un homme et d’une femme). Normalement il n’y a pas de -ée qui traîne et du coup c’est vraiment selon la sensibilité de chacun, je donne des indices dans les deux sens et c’est amusant de savoir quelle image le lecteur s’est mise dans la tête !
merci de ta réponse et de ta lecture en tout cas !
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de rien, j’aime le suspense alors ta nouvelle tombait à point 🙂
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Tant mieux alors !
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Bon, dommage. Ce n’est pas pour moi en tout cas.
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Moui, j’ai été assez déçue !
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Tu connais déjà mon avis, mais je te rejoins complètement !
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du coup, oui. je lirais le tien aussi !
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