Immanuel Mifsud
J’avais besoin d’un livre assez court pour le train et j’ai vu celui-ci, d’un auteur Maltais, j’ai donc sauté sur l’occasion.
Je t’ai vu pleurer n’est pas un roman, mais un récit où l’auteur nous raconte son père et la relation qu’il a eu avec lui.
Après la mort de son père, il a retrouvé un petit carnet marron où il notait consciencieusement tout ce qu’il faisait, notamment durant son service à l’armée, où il a combattu avec les anglais durant la 2nde guerre mondiale. Le fils s’était alors promis de publier d’une manière ou d’une autre ce carnet, ce qu’il fait en partie en incluant des extraits dans son récit. Il explore aussi la relation qu’il a eu avec son père, pas toujours évidente dû au passé du père (un soldat, fort, qui ne pleure pas), revenu boiteux de la guerre, la relation du père et du fils par rapport à la mère.
Un texte fort, mais qui relate essentiellement leur relation, sans explorer particulièrement ou proposer de pistes de réflexions à ce que peut vivre le lecteur. On est donc simple témoin ce qui peut être un peu dommage. J’ai aussi regretté que les passages provenant du carnet marron ne soient pas plus mis en valeur, je les ai trouvé un peu perdu au milieu du reste (ceci dit assez court).
Une bonne lecture, qui m’en a appris plus sur Malte, mais parfois un peu confuse…
Dommage pour les passages confus, sinon c’était tentant.
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oui !
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