Les Corps fragiles

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Isabelle Kauffmann

Cette auteur lyonnaise a rencontré Marie-Antoinette, la première infirmière libérale de Lyon. Au travers de ce livre, elle revient sur sa vocation, son implication et sa relation avec ses patients.

Après un chapitre où on la voit, enfant, décider qu’elle devait soigner les gens, les chapitres portent tous un nom de partie du corps. Des anecdotes se suivent, racontant la manière dont elle a vécu, mais surtout les patients qu’elle a rencontré, l’évolution des mœurs, mentalités et de la médecine. Ainsi, on aura tout ce qui concerne les maladies du cœur, de la tête, des jambes, etc, ramené à elle dans un premier temps pour définir les contours de cette femme, puis les diverses maladies qu’elle a pu soigner.

Il y a donc une foule de détails techniques, de descriptions des corps en souffrance, qui peuvent parfois un peu étouffer le récit, faire ressembler ce roman en catalogue, c’est ce que je lui reproche le plus. En effet, on voit bien que se sont des souvenirs mis les uns à la suite des autres, classés par catégorie, et il y en a même très peu qui soient drôles. Ce livre se lit donc très facilement, même s’il n’y a finalement pas d’intrigue. J’ai moyennement aimé le dernier chapitre, sur l’âme, qui voit un dialogue, mais on ne sait plus vraiment entre qui…

Si vous aimez tout ce qui touche à la médecine, ses progrès, le livre peut vous plaire, sinon il se lit bien, vite, sans ennui, mais il ne restera pas forcément dans les annales !

2016 sept rentrée litt 9

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3 commentaires pour Les Corps fragiles

  1. Dommage pour le côté catalogue… J’ai lu quelques livres sur le thème, écrits par des infirmières. Comme ma mère exerce ce métier, elle lit pas mal sur ce sujet, et me repasse ses lectures.^^ Mais là pour le coup, je suis moyennement attirée…

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  2. gisous dit :

    Un livre magnifique qui en finesse, avec charme et subtilités, nous fait suivre les pas de Marie-Antoinette, la première infirmière libérale de Lyon. La construction originale de l’écriture, l’approche des corps et des patients se fait avec beaucoup de sensibilité et le récit nous fait suivre les visites de cette infirmière au plus près des corps mais aussi de ceux qui partagent avec elle un morceaux de vie, dans la souffrance mais aussi dans la joie.
    Ces morceaux comme les chapitres, le livre refermé, nous laissent une trace dans le corps comme si l’âme des corps fragiles était passée en nous.
    Voilà un livre qui est plein d’évocation pour celles et ceux qui font métier d’apporter soins et aides mais pas seulement. Il parle aussi à nous simples humains, patients parfois et je vous invite à cette promenade pour votre plus grand plaisir!

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