Aki Shimazaki
Après avoir suivi Yukiko et Yukio, nous en venons à Mariko. Vous comprendre bien sûr le lien qu’elle peut avoir avec les autres personnages, mais un peu de patience.
Mariko est née de mère coréenne, d’un père dont elle ne sait rien, et après le tremblement de terre de 1923, sa mère la confie à un prêtre chrétien. Elle essaye alors de retrouver son propre frère et tente d’échapper aux japonais qui veulent tuer les coréens. Mais Mariko ne reverra jamais ni sa mère, ni son oncle. Devenue orpheline, elle devra reconstruire sa vie.
Ce troisième tome est plus difficile à relier aux deux précédents, dans un premier temps en tout cas. On revient sur un autre événement, moins connu, avec le tremblement de terre et les assassinats des coréens, et la plume de l’auteur, avec sa délicatesse et sa justesse parvient à nous faire entrer pleinement dans les drames de la petite et grande histoire !