Joël Dicker
Lors d’un été particulièrement chaud, une nouvelle terrifiante parvient jusqu’à Saint-Pétersbourg, un énorme tigre massacre villageois et voyageurs. A tel point que le Tsar propose une récompense immense à celui qui arrivera à le tuer. Ivan un jeune russe, décide alors de tenter sa chance.
Première nouvelle écrite par Joël Dicker, pour laquelle il a eut un prix à 19 ans. Le livre est court (forcément), une 60n de pages et illustré. Je me suis dit qu’il fallait que je le lise histoire de pouvoir le conseiller ou non, et vu la taille, je ne prenais pas grand risque.
Et pour ne pas prendre quatre chemins, j’ai été plutôt déçue. La couverture est jolie, c’est un bel objet, les illustrations sont sympas, mais parfois mal mises en valeur (par exemple, sur une double page où on voit le personnage sur son cheval, le personnage est dans la pliure du livre, c’est assez mal pensé, je trouve et ça gâche le travail de l’illustrateur).
Quand au texte, surtout avec une quatrième de couv’ qui annonçait un stratagème particulièrement ingénieux pour attraper/tuer le tigre, j’ai été plutôt déçue. La mise en place est longue par rapport à l’action, l’intrigue et la solution peu originale, je m’attendais à un coup de poker qui n’a pas eu lieu. Avec un ressenti de « tout ça pour ça ».
Alors certes, il n’avait que 19 ans à l’époque, je ne dis pas non plus que je pourrais faire mieux, mais le packaging sur-vend le texte d’après moi !
C’est très différent de ce qu’il a écrit ensuite mais j’aime beaucoup les histoires dans des décors nordiques, froids, donc à voir. Après, ta chronique me pousse à attendre encore un peu, j’achèterai sûrement avant La Disparition de Stephanie Mailer.
J’aimeJ’aime
Dommage de faire de belles illustrations pour les mettre sur une double page ! 😦
J’aimeJ’aime