Marie Charvet
Quatre personnages, un violon. Au XVIIe siècle un luthier travaille sur la fabrication d’un violon qu’il veut parfait, mais un drame va bientôt tout remettre en question. Dans les années 30, un jeune tzigane ne vit que par sa musique, même s’il rêve de l’Amérique. De nos jours, une jeune artiste peintre tente de percer dans le métier jusqu’à ce que sa grand-mère lui montre un vieux violon qu’elle voudrait vendre ; et Charles, un PDG dont le cœur ne bat plus que par la musique classique retrouve enfin le goût de vivre en entendant une jeune violoniste jouer.
Ce roman assez court est une ode à la musique et à la sensibilité des personnages. D’une forme assez classique, il nous entraîne néanmoins près de 4 personnages à la sensibilité à fleur de peau, qui ont tous une passion, l’art (et le violon en particulier pour trois d’entre eux).
L’écriture est agréable et fluide, c’est le genre de roman qu’on lit dans la journée, au creux de son canapé ou d’une chaise longue. Ce n’est peut-être pas l’histoire qu’on oubliera jamais ou le chef d’œuvre du siècle, mais il a le mérite de nous faire passer un très bon moment et de nous en apprendre plus sur cet univers.
Un joli roman, à déguster sans modération, pour prendre une bouffée de fraîcheur !
Un bien joli titre aussi ! Il me tente bien. Merci infiniment pour ta chronique 😊
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Comme tu le dis, il nous fait passer un bon moment sans qu’il soit non plus totalement mémorable. J’ai beaucoup moins accroché avec Lucie et Charles que les deux autres mais j’ai tout de même apprécié le lien qu’ils possèdent tous avec la musique.
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