La Calanque de l’aviateur

Annabelle Combes

Leena a hérité d’une forte somme d’argent à la mort de son père. Cette jeune femme quasiment mutique décide d’acheter une ancienne mercerie perdue au milieu de nulle part pour la transformer en librairie et redonner vie au village et à ses habitants. Son frère, Jeep, est quant à lui parti en Amérique, sur les traces de leur mère qui y a disparu sans donner de nouvelles.

Une histoire de libraire, d’amoureux des mots, une histoire de famille et de passé, tous les ingrédients étaient présents pour faire un bon livre, lumineux, avec un côté feel good parfait pour ne pas plomber la rentrée littéraire.

Les personnages sont plutôt attachants, avec leurs failles et leurs forces. Même si la librairie n’est pas vraiment conventionnelle et certainement utopique, l’essentiel est plus dans les personnages que va rencontrer Leena et la façon dont elle va reprendre goût à la vie. J’ai un peu moins accroché avec Jeep, peut-être parce que l’Amérique et le jazz sont moins mes trucs, mais sa quête reste pertinente.

Malgré tout, j’ai eu dû mal avec l’écriture. Les poèmes en plein milieu, remplaçant le texte en prose, ont plus été pour moi une gêne qu’autre chose et n’apportait pas beaucoup au texte. Je n’ai pas été transportée par l’histoire, alors que rétrospectivement, en écrivant cette critique, elle m’apparaît plutôt sous un bon jour. Alors soit j’étais dans une mauvaise phase pour lire ce roman, soit l’écriture pose soucis, mais j’ai trouvé ça dommage de me forcer à avancer dans ma lecture alors que j’aurais pu bien plus en profiter !

A vous de me dire ce que vous en avez pensé !

9ème livre de la Rentrée littéraire

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