Christelle Dabos
Un peu partout, les Arches s’effondrent, les échos sont de plus en plus nombreux. Thorn et Ophélie ont donc de moins en moins de temps pour découvrir ce qui se cache derrière tout ça, derrière Dieu et l’Autre. Ophélie accepte d’entrer à l’institut des inversions afin de se rapprocher, au péril de sa vie, de leur but commun.
Même si la critique a tardé à venir (à cause des fêtes), j’ai rapidement lu le roman. Comme les précédents, il y a certaines longueurs (notamment toute la partie à l’institut où on a à la fois envie que les choses avancent et qu’Ophélie ne soit plus torturée ainsi) ; mais dans l’ensemble, je ne me suis pas ennuyée.
Personnellement, je n’ai pas été ennuyée par la fin un peu cruelle et ouverte que nous propose l’auteure. En revanche, j’aurais aimé un peu plus de moments de complicité entre Thorn et Ophélie, car même si on finit par les considérer comme un couple, ils ne font rien de primordial ensemble (dans les « morceaux de bravoure » on se souvient souvent d’Ophélie, parfois de Thorn, mais quasiment jamais d’eux ensemble). C’est ce détail qui m’a un peu chagriné, une ou deux scènes où ils auraient fait vraiment équipe avec plus de complicité aurait suffi à rendre pour moi la saga (quasi) parfaite.
En revanche, la série est vraiment aboutie, toutes les questions trouvent réponses et même si finalement ça part un peu loin, ça reste cohérent.
Concernant le personnage d’Ophélie et ses déboires médicaux, on sent que l’auteure verse beaucoup d’elle-même ce qui rend le personnage à la fois réaliste et très touchant.
En tout cas, c’est une saga que je ne regrette absolument pas d’avoir lu, je suis contente d’avoir tout pu dévorer dans un laps de temps assez court et elle trouvera certainement une place de choix dans ma bibliothèque !
J’ai beaucoup aimé aussi ce dernier tome même si j’ai quelques regrets (les personnages secondaires qui n’ont pas assez d’importance par exemple).
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