Nicolas Jaillet
Merci la masse critique de babelio et les éditions La Manufacture des livres, pour avoir pu découvrir ce roman.
Julie est une institutrice trentenaire, célibataire ; ce qui n’est pas du goût de ses copines qui essayent de la caser. Mais la soirée tourne mal et Julie se réveille avec une bonne gueule de bois et des nausées qui ne passent pas. Elle se découvre enceinte alors qu’elle n’a pas eu de relations depuis des lustres ; mais ce n’est pas tout ! Cette grossesse lui donne une force et des pouvoirs surhumains… dont elle aura bien besoin !
Le pitch m’avait tapé dans l’œil, je trouvais cool l’idée de cette femme qui a des supers-pouvoirs parce qu’elle est enceinte. La description, entre Bridget Jones et Kill-Bill donnait envie, même si j’imaginais des pouvoirs à la X-Men et un roman du même temps, c’est-à-dire plus léger. Sans doute parce qu’il faisait parti de la masse critique jeunesse alors que ce n’est ABSOLUMENT PAS un livre pour la jeunesse ! L’héroïne jure toutes les pages, le sexe est très présent et bizarrement c’est le côté hémoglobine qui est le moins décrit. Mais en tout cas, à ne pas mettre dans les mains d’un enfant, même un ado trop jeune, de toute manière, pas sûre que ça plaise.
Parce que personnellement, je suis restée sur ma faim. Si certaines scènes sont cocasses, je n’ai pas vraiment rit. Les raisons de ces super-pouvoirs sont quand même à peine ébauchées, la fin est trop rapide et même si Julie est une héroïne bad-ass et a des côtés réalistes, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. Alors qu’elle est enceinte, elle se comporte comme si elle ne l’est pas (mention une fois d’un coup de pied et une fois ou deux fois d’un ventre trop rond pour bouger comme on en a l’habitude), mais on ne sent pas de lien affectif se développer entre la mère et l’enfant. Elle vit au jour le jour, pour survivre et s’éclater avec ses pouvoirs, mais ne pense pas au reste.
Bref, je suis restée sur ma faim, peut-être déçue par un pitch qui m’avait trop tenté !
En même temps, toute les grossesses sont vécues différemment par chacune. Certaines développent un « lien » comme tu le dit, et d’autres pas du tout… Intéressant comme livre !
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