Violette

Il est plus facile de mourir que d’aimer

Jehanne Nguyen

Le résumé de ce livre, certes fort triste, m’a attirée et j’ai tenté le coup. Plutôt court, il se lit bien.

L’histoire est celle de Violette, folle amoureuse de Samuel. Après une passion dévorante, Samuel lui propose qu’ils fassent un enfant. Violette accepte, pour donner un enfant à Samuel.

Mais Samuel meurt dans un accident de voiture alors qu’elle est au début de sa grossesse.

Et Violette refuse de penser que Samuel est mort. Elle n’a qu’une envie, le rejoindre dans la mort. Elle accouche alors que sa famille chez qui elle est revenue vivre se soit rendu compte qu’elle était enceinte. Et elle n’accepte pas son enfant.

Durant une grande partie du roman, Violette vit une passe difficile, repliée sur elle-même, en négation totale du monde, de la vie, de sa famille et d’elle-même.

Si j’ai pu apprécié le début, même si sa passion était bien trop exclusive ; j’avais, comme la famille de Violette, envie de la secouer violemment. Certes, chaque histoire est différente, mais refuser de toucher, voir ou s’occuper de l’enfant de l’homme parce que celui-ci est mort, ça me semble extrême.

Quant à la fin, plus lumineuse, certes, Violette se tourne vers la religion. Ce n’est heureusement pas magique, ça ne fonctionne pas d’un seul coup, sinon, ça aurait été trop gros comme trame.

Alors un petit roman en demie-teinte, il y a de jolis passages, les émotions sont vraiment très bien décrites, on ressent tout ce que vit Violette, ça prend aux trippes. Mais plus que la qualité d’écriture, c’est le personnage de Violette que je n’ai pas aimé, en réalité.

Donc, si vous voulez lire les sentiments les plus bruts qu’il soit en matière de passion, c’est le bon livre, et il est très court en plus !