Depuis toute petite, elle avait été fascinée par la lune. Cet astre mystérieux, pâle et luminescent. Ce phare dans la nuit, cette bougie accordée à toutes les fenêtres.
On lui avait dit qu’elle pourrait décrocher la lune… mais bien vite, elle se rendit compte qu’aucune échelle ne serait assez haute. Même la plus grande échelle, posée sur la plus haute montagne. Non, rien à faire.
Si on lui avait dit que quelques siècles plus tard elle aurait pu prendre un drôle d’engin métallique, qui la propulserait dans l’espace, je ne sais si elle l’aurait cru. Mais les fusées n’existaient pas encore, alors il fallait trouver un autre moyen.
À force de parcourir le monde, elle arriva devant une grande étendue d’eau. Encore une fois, si on lui avait dit que de l’autre côté il y avait un autre continent, elle ne l’aurait peut-être pas cru non plus. Parce que tout ce qu’elle voyait, c’était la lune. Et celle-ci traçait une route brillante et droite sur les flots noirs.
Elle posa le pied sur cette piste qui ondulait doucement. Son visage était baigné par la lumière sélène. Elle avança et on raconte, qu’elle atteignit la lune… après un long, très long voyage… D’autres disent encore la voir marcher sur les flots, par certaines nuits très claires… En tout cas, plus jamais elle ne fut revue !
très beau texte!
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Il est joli comme tout ton texte mais dommage qu’elle ait disparu…
voici ma participation
http://randonnezvousdansceblog.blogspot.fr/2016/06/defi-365-jours-decriture-169.html
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Ce mot et son interprétation, puisqu’il est intraduisible en français, m’entraînent vers un très beau souvenir.
Je ne suis jamais allée en Suède, donc je n’ai pas vraiment idée de ses paysages. Par contre, j’ai fait un magnifique voyage à la Réunion. Nous étions hébergés dans une case, située dans un village perché sur une hauteur dominant l’Océan Indien. Nous y sommes allés en août, saison d’hiver puisque la Réunion est dans l’hémisphère sud.
Sous les tropiques la nuit tombe brusquement, vers 17h30, 18h. Nous rentrions donc assez tôt de nos promenades.
Un soir, alors que nous avions fini de manger, la douceur de la température nous incita à sortir un moment sous la varangue. Nous avons vécu un instant magique : la lune était face à nous, ronde, pleine, énorme. Elle étincelait ! Sur les vagues de l’océan qui venaient mourir en gros rouleaux sur la plage quelques centaines de mètres plus bas, son reflet traçait un long chemin, d’elle jusqu’à nous. C’était magnifique ! Et nous somme resté un long moment à la contempler.
Mon seul regret : ne pas avoir réussi une belle photo de ce mangata.
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apparemment c’est très compliqué de photographier la lune qui paraît souvent plus grosse à cause d’une illusion d’optique visible à nos yeux, mais jamais sur les photos !
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ah? je ne savais pas…
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j’ai appris ça y’a pas longtemps !
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