Le 21 Août 2016 : Description : vêtements d’une période historique précise

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La cavalière montait en amazone, comme il était de coutume à l’époque. Elle portait certainement une chemise ou un bliaud, dissimulé par un surcot sombre. Une ceinture entourait sa taille fine pour mettre en valeur ses petits seins fermes et son ventre rond de femme. Les manches étaient évasées, parfois elles pouvaient toucher terre, néanmoins, pour monter, elles étaient plus petites. Des gants longs protégeaient les blanches mains de la noble. Sa tête était recouverte d’une coiffe blanche assez carrée.

La jeune femme devant le tableau se compara à celle du tableau. Elle portait un T-shirt sage, mais plus décolleté que la robe féminine de la noble. Son jean moulant aurait été plus qu’indécent. Ses chevilles nues qui plongeaient dans des sandales inappropriées. Ses cheveux étaient lâchés librement sur son dos, comme les prostituées d’autres fois. Son maquillage l’aurait immédiatement mis dans cette dernière catégorie également.

Pourtant pour une femme du XXIè elle était discrète et passe-partout. Elle aurait tellement aimé que les longues robes et la beauté des matières revienne à la mode. Mais elle était réaliste, l’évolution des mœurs, si elle avait fait perdre le charme de certaines vêtures désuètes, avait d’autres avantages…

Sujet du 22 Août : inventaire : qu’y a-t-il sur votre bureau ?

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8 commentaires pour Le 21 Août 2016 : Description : vêtements d’une période historique précise

  1. Herb'au logis dit :

    c’est le sujet de demain : 21 ?

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  2. Herb'au logis dit :

    Mai 68 : tout est bouleversé, remis en cause. Et pour que ce soit clair pour tout le monde, la mode vestimentaire explose.

    Le triste costar cravate gris ou noir : aux orties ! Les couleurs, les imprimés, les formes, les façons de porter, tout est prétexte pour s’habiller différent. Les hommes sont « débraillés » comme on disait : les chemises à fleurs se portent par-dessus les pantalons pattes d’eph, à fleurs eux aussi ou en jean, nouvelle toile, issue du monde du travail et tellement pratique puisqu’elle ne craint rien.

    Les femmes, de tout temps plus habituées à la fantaisie, mais depuis quelques décennies confinées aux couleurs sombres, se mettent elles-aussi à arborer des tissus colorés, inspirées par le retour à la nature. Tuniques brodées, jupes longues à volants, vestes ou pantalons à franges, robes en patchwork, longs châles eux aussi brodés ou fichus de paysannes. Les corps se libèrent, les femmes enlèvent tout ce qui est contraignant, notamment les soutiens-gorge.

    Que l’on soit homme ou femme, on porte les cheveux longs, pendants, simplement retenus par des foulards en bandeau sur le front. Les bijoux sont nombreux : bagues à tous les doigts, longs colliers de graines ou de coquillages, badges peace and love…les pieds sont nus et quand ils portent des chaussures, elles sont à semelles compensées.

    J’étais un tout petit peu trop jeune pour vraiment me rendre compte de ces bouleversements. Les générations suivantes ont été tout de même totalement influencées par cette libéralisation du vêtement. La fantaisie, le non-conformisme ont maintenant leur place. Il n’y a plus à vraiment parler une mode, mais plutôt des modes. Ce qui permet à chacun de faire des choix personnels, sans être sous le regard réprobateur des autres… en principe !

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  3. Une ceinture ! normal pour l’Époque , mais à clé …!!!

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  4. Herb'au logis dit :

    mais… on l’a déjà fait l’inventaire du bureau! Pour ma part, il y a tjs autant de b…azar!

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  5. eva and family dit :

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