Préférer l’hiver

Aurélie Jeannin

Merci à la masse critique Babelio et aux éditions Harper Collins pour cet envoi !

Alors que l’hiver approche, deux femmes, une mère et sa fille adulte se sont volontairement recluses dans une cabane au fond des bois afin de faire face aux drames qui les ont frappés.

La couverture de ce roman m’a tout de suite interpellée, ainsi que le titre et le résumé qui me faisait penser à des romans comme Dans la forêt, de Jean Hegland, ou My Absolute darling de Tallent. Autant le dire tout de suite, j’ai été un peu déçue dans mes attentes, je ne m’attendais pas à ce que j’ai trouvé. Certes la survie est au centre du roman, mais on s’attarde plus sur l’intériorité des personnages (leur deuil, leur rapport à la littérature, aux habitudes, leur relation) que sur la façon de survivre dans les bois.

De plus, à un certain moment arrive un épisode assez important (plus ou moins la seule action du livre), mais elle n’est justement pas décrite, on la comprend petit à petit, à travers les réactions des personnages et le récit de la mère, fait à la première personne au milieu de la narration à la première personne de la fille, sans que rien ne les distingue, n’aide pas à comprendre. Si je vois le principe voulu par l’auteure (elles sont toutes les deux mères, vivant le même drame, et donc se confondent un peu), ça manquait pour moi un peu de clarté.

En soi, le roman est intéressant, il y a de belles réflexions sur la littérature, mais il était un peu trop abstrait pour moi, pas assez ancré dans la nature environnante (même si le ragondin revient souvent dans les pensées de la fille !).

A vous de voir si c’est que vous cherchez, mais ne vous attendez pas à My Absolute darling bis !

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