Full Metal Alchemist (Brotherhood)

Hiromu Arakawa

Aujourd’hui je vous parle d’une série de manga que j’adore, dont je suis totalement fan, le seul manga qui ait jamais réussi à me passionner de la suite.

Tout d’abord, j’aimerais préciser, oui, j’ai dit manga, mais même si vous n’aimez pas, ne fuyez pas ! Celui-ci est vraiment intéressant !

FMA c’est tout d’abord un manga papier, dessiné par Hiromu Arakawa, 27 volumes, série achevée, ce qui est plutôt rare dans le monde du manga, et qui est pour moi signe que l’histoire était bien ficelée, pas besoin d’en rajouter des tonnes avec des combats sur trois tomes !

FMA c’est l’histoire d’Ed(ward) et Al(phonse), deux adolescents. Quelques années auparavant, ils ont perdu leur mère. Ne supportant pas sa perte, ils ont décidé de se jeter corps et âme (c’est le cas de le dire) dans l’apprentissage de l’alchimie, pour faire ressusciter leur mère, le seul grand interdit de l’alchimie. L’alchimie se définit en effet par l’échange équivalent, donc, impossible de ressusciter les morts.

Ils en payent d’ailleurs le prix fort. Lors de la transmutation, Ed perd sa jambe et son frère disparaît, le prix pour la transmutation était trop élevé. Mais il décide de retrouver son frère et sacrifie son bras afin d’attacher l’âme de son frère dans une armure.

 

Les deux frères décident alors de trouver le secret de la pierre philosophale qui, déjouant les règles classiques de l’alchimie, pourrait leur permettre de retrouver leurs corps.

Ed devient alors alchimiste d’état, mais se rapprochant ainsi de l’armée, il se rend compte que dans le pays se trame une machination qui dépasse tout ce qu’il avait pu imaginer.

Je vais commencer par les défauts de ce manga. C’est un shonen, donc il y a toujours ces scènes un peu ridicules avec des dessins caricaturaux, par exemple lorsqu’Ed se met en colère à cause de sa petite taille. De plus, dans Brotherhood, les dessins sont moins travaillés que dans l’animé précédent qui avait été fait (il avait été fait alors que seulement 10 tomes d’un manga était sorti, obligeant les scénaristes à inventer une suite qui n’avait rien à voir avec l’histoire d’Hiromu Arakawa). La musique (et surtout celle des génériques) est moins bonne dans la 2ème version également.

Hiromu Arakawa se dessine sous forme de vache ^^

En revanche, l’histoire est très travaillée, elle emporte le lecteur bien plus loin qu’il ne peut l’imaginer avec les tomes du début. Les rouages sont bien huilés et vraiment, l’histoire est à la fois passionnante, intéressante et mature (il y a même des passages plutôt durs. Sous la couche de vernis de manga pour ados, les sujets abordés sont très sérieux!). Les personnages sont attachants et ont tous un rôle défini, que ce soient les gentils, les méchants du départ ou ceux de la fin (et même les méchants sont intelligents, on ne tombe pas dans les vieux clichés ! j’ai rarement vu des personnages aussi travaillés en peu de lignes/tomes/épisodes !) ! Et pour les filles, les personnages sont tous importants, aussi puissants que les hommes, ce qui est plutôt agréable !

Vous trouverez des militaires torturés par les actes qu’ils ont dû commettre, une jeune mécanicienne dont les parents sont morts durant la guerre civile, les secrets des alchimistes et d’étranges homonculus !

Bref, c’est le manga que je préfère, je vous encourage vivement à le découvrir. La version animé Brotherhood est fidèle quasiment à la lettre des mangas, il y a 63 épisodes de 20 minutes (1/4d’h si on enlève le générique de début et de fin!)

Qui est fan avec moi ?;)