Les Fantômes du vieux pays

Nathan Hill

Aux USA, le gouverneur Parker, pressenti pour les présidentielles, est agressé par une femme qui lui jette une poignée de gravier dessus. Samuel, prof d’anglais, accaparé à la fois par son jeu vidéo préféré et par les déboires qu’il a avec une élève qui a triché n’en entend parler que plus tard. Contacté par son éditeur, celui-ci lui propose d’écrire la biographie de celle qu’on appelle Calamity Packer, et qui s’avère être la mère qui l’a abandonné lorsqu’il avait 10 ans.

Un premier et énorme roman de plus de 700 pages. Très américain, il ne plaira pas à tout le monde, mais j’ai passé un bon moment avec. La construction narrative nous fait passer d’un personnage à un autre, d’un période à une autre, mais avec à chaque fois plusieurs chapitres qui nous permettent de nous attacher aux personnages et de ne pas se sentir perdu. Les sujets abordés sont très nombreux (relation mère-enfant, traditions, guerre, monde de l’édition, jeux vidéos, amour de jeunesse, etc), on sent que c’est un peu un premier roman dans lequel l’auteur a voulu transmettre beaucoup de choses, mais cet éclectisme permet également de ne pas se lasser. Qu’il s’agisse de l’enfance de Samuel, ou de son présent; de l’histoire de sa mère ou de celle de Pwnage un geek qui passe sa vie sur son jeu vidéo, les portraits sont divers et assez réalistes.

Alors, c’est sûr que ça fait un bon gros morceau, j’ai d’ailleurs mis pas mal de temps à le finir, mais ça a été une lecture agréable, un peu comme une série américaine ! A découvrir !

Vous êtes prêts pour le grand saut ?

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2 commentaires pour Les Fantômes du vieux pays

  1. anaverbaniablog dit :

    Sacré pavé ! J’aime bien les romans qui sont conté par différents narrateurs !

    J’aime

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