La Maison au bord de la nuit

Catherine Banner

Amedeo a été abandonné à la naissance, mais par sa force de volonté, est devenu médecin. Il trouve un poste sur la toute petite île italienne de Castellamare, près de la Sicile. Alors que le siècle commence, le confort y est rudimentaire, mais Amedeo fera sa place. Femme, enfants, la 1ere puis la 2nde guerre mondiale, la reprise d’un café, tous ces événements s’enchaîneront sur cette île où chacun est scruté, où les ragots vont bon train.

Ce roman est donc une saga familiale qui commence en 1914 pour s’achever un siècle plus tard. On voit l’évolution des mentalités, des technologies sur cette toute petite île, les grands événements qui la touchent, ceux qui l’épargnent. Mais surtout on suit l’histoire d’Amedeo et de Pina, de leurs enfants, en particulier Maria Grazzia, jusqu’à la petite-fille de cette dernière. 4 générations attachées à l’île et leur café, la Maison au bord de la nuit.

Le contexte et l’histoire sont intéressants, les personnages attachants pour la plupart. J’ai aimé le fait que certains personnages secondaires soient présents quasiment tout le récit, et qu’ils fassent vraiment partis de l’histoire de l’île. En revanche, j’ai trouvé que certains personnages parmi les enfants et petits-enfants d’Amedeo et de Pina étaient trop effacés, on n’arrivait pas vraiment à s’attacher à eux, et que leur départ ou disparition n’entraînaient pas vraiment d’émotions ni chez le lecteur, ni dans leur famille…

J’ai donc bien aimé ce roman, mais j’ai trouvé qu’il manquait d’un petit quelque chose, d’un souffle peut-être, qui aurait pu nous faire aimer les personnages autant que l’île qui en devient un, elle aussi, qui nous porterait en avant pour nous donner envie de tourner encore et encore les pages.

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