Boualem Sansal
Ati vient de passer deux ans dans un sanatorium. Enfin guéri, il doit regagner sa vie, une petite année de voyage, tout de même ; ce qui lui permet de réfléchir et de pousser les réflexions qu’il avait eu durant sa maladie. Son pays, Abistan, a des règles strictes, la religion est le moteur principal du pays, avec 9 prières par jour, des pèlerinages, des entretiens tous les mois. Gare à celui qui obtient une mauvaise note car sa foi n’est pas assez forte !
Ati rencontre alors un ethnologue qui a découvert une ville, abandonnée, mais sans doute antérieur à Abiland. Mais lorsqu’il rentre chez lui, s’en est devenu un nouveau lieu de pèlerinage, intégré dans la religion officielle.
Avec un autre homme qui commence à partager ses idées, Ati décide de traverser le pays pour retrouver l’ethnologue et des réponses. Il rencontre Toz, un drôle de personnage, qui lui dévoilera d’étranges secrets, mais sera-t-il un allié ou un autre espion ?
Evidemment, rien que par le titre, on comprend les références à 1984 d’Orwell. La critique de la société décrite est très pointue, souvent ironique, et même si on peut penser que cela n’arrivera jamais, que ça ne concerne que les pays de confessions musulman (le culte et les formulation en place visent en effet plus ce genre de culture, ce qui est normal puisque Boualem Sansal est algérien, il parle donc de ce qu’il vit) ; mais il permet d’avoir conscience que tout cela peut arriver n’importe où !
En revanche, j’ai trouvé que sous toutes les descriptions détaillées de ces nouvelles coutumes, on perdait un peu le récit. La fin est d’ailleurs un peu floue, on ne sait plus qui complote contre qui, j’ai donc eu un peu du mal à suivre.
Donc les idées sont vraiment bonnes, mais la narration est parfois trop flou, ça m’a rendue la lecture un peu difficile.
Il ne m’attire pas plus que ça et ton avis mon conforte dans mon idée…
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ouais, j’ai tenté parce que j’ai entendu des clientes en dire beaucoup de bien, mais pas très convaincue par la forme (même si le fond reste intéressant)
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