Marie Darrieussecq
Rose, qui réfléchit de plus en plus à se séparer de son mari, fait une croisière avec ses deux enfants, l’un adolescent, la seconde encore toute jeune. Mais une nuit, leur bateau croise une embarcation de migrants. Alors qu’elle essaye d’aider comme elle peut, un jeune lui demande un portable, sans beaucoup plus réfléchir elle lui donne celui de son fils. De retour chez elle, elle se rend compte qu’elle peut suivre la progression de Younès grâce à la géolocalisation du téléphone.
Comme je n’avais encore rien lu de Marie Darrieussecq et que le sujet est d’actualité, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Le roman nous présente donc une femme un peu perdue dans sa vie, qui se retrouve confrontée à un événement qui remettre beaucoup de choses en questions.
Je ne sais pas ce qu’il en est des autres livres de l’auteure, mais j’ai eu plutôt du mal à m’attacher à Rose. En effet, j’avais l’impression de voir le personnage évoluer comme à travers une vitre, même si ses sensations et sentiments étaient exprimés, je ne me sentais pas concernées, ni par ses problèmes de couple, de travail, à peine plus dans son rapport à Younès qui est assez en retrait, en réalité.
L’histoire était pourtant intéressante, d’actualité, mais encore une fois, j’avais l’impression de rester en dehors, même par les questions d’immigrations, je ne me suis pas sentie incluse par l’auteure.
Je reste donc un peu sur ma faim avec ce roman, dommage.
4ème livre de la rentrée littéraire
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