Islanova

Jérôme Camut et Nathalie Hug

Parution le 12 octobre

Alors qu’un incendie met le massif en danger, Julian trouve sa fille, Charlie, au lit avec Leny, le fils de sa femme. Il réagit très mal à la découverte brutale de l’amour des deux jeunes gens, mais le danger se rapproche. Alors qu’il lutte contre l’incendie, les deux adolescents s’enfuient sur l’île d’Oléron dans une ZAD (zone à défendre). Charlie est une fervente protectrice de la nature et fan des émissions des 3 Watchers of the World, alors que Leny la suit de façon plus dubitative. Tout ce complique alors lorsqu’une branche armée du mouvement décide de se retrancher sur l’île et de créer un état indépendant, Islanova, luttant pour que l’eau soit accessible aux pays les plus défavorisés.

Ce thriller écologique est un gros pavé de près de 700 pages. Très dense, il y a de multiples personnages, des intrigues soutenues et de nombreux sujets abordés. Après un prologue qu’on ne comprend que très longtemps après, on suit donc Charlie et Leny (séparés assez vite par les événements), Julian, le père de Charlie et Vanda, la mère de Leny. Les personnages sont réalistes et assez attachants. J’ai bien aimé les sujets abordés, comme le fait que tout découle en réalité des attentats du 13 novembre, les problématiques et actions écologiques, ou la thématique de l’eau.

Parfois un peu long, les scènes d’actions sont au contraire très dynamique (parfois même un tout petit peu rapides), et le roman reste rythmé. Malgré l’épaisseur, on ne s’ennuie pas et on a envie de connaître la suite. Petit bémol en revanche sur un personnage, dont on a l’impression tout du long qu’il aura un rôle important, pas forcément dans le bon sens, et dont l’arc narratif se termine finalement en queue de poisson.

A part ce détail, on passe un bon moment de lecture avec ce thriller écologique qui peut permettre une prise de conscience et en tout cas, nous fait passer un bon moment de lecture !