Delphine de Vigan
Michka est une vieille femme qui commence à perdre ses mots. Marie, qu’elle considère comme sa fille, l’aide à s’installer dans une maison de repos, tandis que Jérôme l’orthophoniste l’aide quant à lui à se battre contre les mots qui s’enfuient.
L’année dernière, j’avais lu Les Loyautés et j’avais été un peu déçue par ce roman que j’avais trouvé très sombre et pessimiste. Cette année, le sujet abordé n’est pas beaucoup plus gai, pourtant j’ai été transportée ! L’histoire, c’est celle de Michka qui se bat contre la vieillesse. Malgré tout, on sait qu’elle ne gagnera pas et que retarder l’inévitable n’empêchera rien. Et pourtant, j’ai trouvé une véritable fraîcheur et une grande tendresse dans ce roman. Marie est un personnage assez effacé, mais tout en douceur, qui tente d’aider avec ses petits moyens. Jérôme est plus présent, sur dans la deuxième partie, et son regard est très doux, alors qu’il aurait pu être aigri. Michka est un bout de femme attachant, et dans sa lutte, on ne peut s’empêcher de sourire avec elle, lorsqu’elle se trompe de mot, avec de jolies perles qui font sourire alors que l’histoire voudrait nous faire pleurer. Le texte est concentré vers l’essentiel, il se lit très rapidement, mais sans donner l’impression de s’effacer une fois le livre reposé.
J’ai donc vraiment aimé ce dernier opus, porteur d’un message que je trouve plus joli (malgré la fatalité) que celui du précédent roman. En tout cas, je vous le conseille, c’est un très joli livre !
Déjà lu et très apprécié. Merci pour ta chronique !!!☺
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merci ! contente qu’il t’ai plût également !
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