Nicolas Mathieu
Avec un peu de retard, voilà mon avis sur le Goncourt de cette année !
Début des années 90, Anthony a 14 ans, avec son cousin il est en vacances. C’est l’été du premier amour, du vol de la moto du paternel, sur fond de désolation dans cette France où tout semble englué par la chaleur et le chômage qui rôde.
Sur 4 étés espacés de 2 ans, on suit donc l’évolution vers l’âge adulte d’Anthony et d’Hacine. On retrouve (où on trouve, personnellement si j’étais déjà née à cette époque, l’adolescence n’était pas encore là) l’ambiance des années 90, avec des références aux chansons et à ce qui a fait ces années-là.
Il y a plein d’autres critiques que la mienne, je serais donc assez brève. Le roman ne m’a pas déplût, il ne m’a pas non plus transporté. Le premier été est très long par rapport aux autres, on plonge vraiment dans l’histoire, mais au fur et à mesure, j’ai perdu l’élan du départ. Je pense que je ne l’ai pas lu dans la période où j’y étais le plus réceptive. En effet, si j’ai bien aimé le début, j’ai trouvé qu’il y avait quand même un côté déprimant à ce roman, un goût d’inachevé, cette volonté des jeunes de s’élever alors que la fatalité semble leur faire comprendre qu’il n’y a aucune chance pour cela.
Bref, je suis contente d’avoir lu ce Goncourt, il est plus facile à aborder qu’un certain nombre d’autres Goncourt, mais je suis passée un peu à côté de ce qui lui vaut son succès !
Moi aussi je l’ai trouvé assez déprimant. Avec « chanson douce » de Leila Slimani, c’est le deuxième Goncourt qui en peu de temps me déçoit 😕
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oui, je suis assez d’accord. Voir plus, avec le Vuillard, qui était intéressant, mais pas un roman, selon moi
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